Protection et sauvegarde du patrimoine de Craponne

Publié le par Françoise Pelorce

DSC01013web-copie-2.jpg Le long du Chemin 
du Martoret

 

DSC01021web-copie-1.jpg Le château du Ruffier
 
 
 
 
 
 
 
 
 

On entend souvent dire qu’il n’y a rien à voir, ni rien à protéger à Craponne.

 Il est vrai que le patrimoine de la ville est modeste. C’est une raison de plus pour le sauvegarder !
Il nous faudra agir pour :
 
1- Faire classer les piles de l’aqueduc romain : Ces deux piles supportaient un double siphon. Ce système très rare dans le monde romain n’a qu’un seul autre équivalent connu sur le site d’ Aspendos en Turquie. Elles sont inscrites aux monuments historiques, mais tant qu’elle ne seront pas classées, il ne sera pas possible de les restaurer, et de les rendre accessibles aux visiteurs (elles sont sur un terrain privé appartenant à la famille Sibille, sur Craponne depuis 1934))
 
 
2- Restaurer la ‘ Halte’ de la Patelière, seul vestige sur Craponne du petit train. Le ‘site propre’, envisagé pour que les transports en commun évitent les bouchons, passerait à côté.
 
 
3- Empêcher la démolition du 3ème ‘château’ ou maison forte située à l’angle de l’avenue Edouard Millaud et JB Fayolle. Jusqu'à la révolution (1789-1792) il y avait à Craponne un petit seigneur : les Godard, qui succédaient aux Michalet et De Laval. Ils avaient 3 châteaux :
- Rue de Verdun, lieu de  résidence,
-  Au Ruffier, ou étaient regroupées l’intendance, les écuries, la grange …. (Sauvé de la démolition grâce au GREHC et aux Riverains)
- Sur l’avenue Edouard Millaud, le château de la Justice seigneuriale. Or ce dernier est menacé de démolition

4- Conserver une ‘blanchisserie artisanale’ dans l’état, comme celle de Melle Pocachard (rue du Viard), ou celle de Mme Cormon (rue du Ponterle) ou celle de Mr et Mme Chavasse Riondet (au Corlevet) .
 
5- Pérenniser le Musée de la Blanchisserie.

6- Mettre en valeur un petit patrimoine intéressant d’anciennes sociétés et associations de Craponne (Sou des écoles, Fanfare, église, société de secours mutuel …)
 7- Créer un ‘point info’ afin d’informer les Craponnois et les visiteurs de l’existence de ce patrimoine intéressant. Le GREHC a écrit sept ouvrages sur Craponne. On y parle de l’aqueduc, des ‘châteaux’, du petit train, de blanchisserie …. 


                                                                                                                                   
                       Henri Robert
 


 

 

 

Publié dans PATRIMOINE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Visite au musée de la blanchisserie
Visite au musée de la blanchisserie
Craponne à Venir devient Craponne, partageons l'avenir
Craponne à Venir devient Craponne, partageons l'avenir
Rejet du budget 2020 : la majorité en ordre dispersée
Rejet du budget 2020 : la majorité en ordre dispersée
Ateliers de concertation - deuxième soirée
Ateliers de concertation - deuxième soirée
La réunion publique du 7 Février
Réunion publique et grand concert de soutien
Commenter cet article
S
SIBILLE
08/12/2009 11:01
<br /> <br /> Bravo pour votre réactivité<br /> <br /> <br /> Mes excuses tout d’ abord pour la faute d’ orthographe que vous avez du remarquer. N’ aimant pas particulièrement taper sur un clavier d’ ordinateur, je me sers pour mes courriers d’ un logiciel<br /> de dictée assez pratique mais qui se permet de temps à autre des fantaisies en matière d’ écriture, fantaisies qui m’ échappent parfois à la relecture. L’ age sans doute<br /> <br /> <br /> Il est fréquement avancé que les piles d' aqueduc (Siphon) du Tourillon sont d’ une espèce rare.<br /> <br /> <br /> Peut-être.<br /> <br /> <br /> Cette particularité a du attirer depuis longtemps l' attention des spécialistes des M.H. gallo-romains<br /> <br /> <br /> car le recensement des monuments intéressants date tout de même de 1913 !<br /> <br /> <br /> C' est pourtant le pharmacien et maire de Craponne qui est à l’ origine dans les années 70 de la protection de ces vestiges et non les services des M.H.<br /> <br /> <br /> Sans doute les spécialistes M.H. ont ils jugé que l’ état de dégradation des ces ruines ne permettait pas d’ envisager la reconstruction du ou des siphons dans des conditions raisonnables .<br /> <br /> <br /> Peut-être même l’estimaient ils impossible, soit pour des raisons techniques, soit pour des raisons financières, soit pour les deux.<br /> <br /> <br /> Je pense par ailleurs que la simple reconfiguration des deux piles n’ offre pas véritablement d’ interêt et la reconstruction extrêmement complexe d’ un dispositif de siphons avec réservoir de<br /> charge et autre me parait difficilement pensable sur le plan financier, peut-être même sur le plan technique.<br /> <br /> <br /> Comme vous le savez certainement, la situation financière des DRAC est catastrophique. Dans leur ensemble, elles accumulent plus de 600 Millions de dette ce qui est ubuesque.<br /> <br /> <br /> Sur les 43.000 sites protégés dans l’ hexagone, 3 à 4000, en cours de réhabilitation, absorbent la totalité des subventions et même un peu plus car près de 300 ont vu leur restauration arrètée,<br /> les versements ne se faisant plus.<br /> <br /> <br /> Je crois savoir que la DRAC Rhone Alpes n’ a engagé aucune restauration significative en 2008<br /> <br /> <br /> Je n’ ai aucune indication pour 2009<br /> <br /> <br /> Si je reçois prochainement des propositions (constructives ! ) de Mr Lombard, DRAC Rhone Alpes, je ne manquerai pas de m’ en entretenir avec vous<br /> <br /> <br /> Derniére remarque: ne pouvant compter raisonnablement sur un appui financier de la DRAC, il n’ est pas du tout indiqué de faire classer les piles car les contraintes liées aux réparations sont<br /> beaucoup plus draconnienes et couteuses que pour un monument simplement inscrit pour lequel les réparations ordinaires sont entièrement libres.<br /> <br /> <br /> Même pour un propriétaire très fortuné et très amoureux de vieilles pierres ( ce n’ est pas ma catégorie) , les obligations et formalités liées aux travaux sur immeuble classé sont tout<br /> à fait décourageantes .<br /> <br /> <br /> Bien cordiales salutations<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
SIBILLE
07/12/2009 12:12
<br /> Bonjour<br /> Une visite sur votre cite m' amène à apporter les précisions suivantes<br /> Ma famille n' habite ni LYON, ni CLERMONT mais bien Craponne depuis l' anné 1934<br /> Par ailleurs, un monument sauvegardé n' a nul besoin d' être classé  aux M.H.<br /> pour pouvoir être restauré<br /> Merci de bien vouloir rectifier<br /> Bien cordialement<br /> <br /> <br />
Répondre
F
Françoise Pelorce
07/12/2009 16:35
<br /> Le fait que le monument soit classé facilite l'obtention des financements nécessaires ....<br /> Toutes nos excuses pour avoir imaginé une partie de votre famille migrée vers Lyon ou Clermont, alors que ce n'est pas exact. Il n'en demeure pas moins que votre famille est propriétaire du terrain<br /> sur lequel se trouve les vestiges de l'acqueduc, et qu'un projet de restauration ne peut pas se monter sans votre assentiment. Quelle est votre position ? Nous sommes prêts à vous rencontrer.<br /> <br /> <br />
S
Sébastien
25/02/2008 12:04
Madame Pelorce,<br /> <br /> Vous êtes candidate aux élections municipales de Craponne dont je suis moi-même un citoyen.<br /> <br /> Je suis particulièrement sensibilisé aux enjeux des Logiciels Libres sur lesquels je souhaite attirer votre attention. En effet, c'est un sujet d'une grande importance pour notre municipalité, notamment pour les raisons suivantes :<br /> * indépendance de nos administrations face aux éditeurs de logiciels,<br /> * économies pour nos collectivités (un logiciel libre est souvent gratuit), ce qui justifie leurs adoption par (entre autres) : la Gendarmerie Nationale, le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche,...<br /> * l'éducation de nos jeunes qui doivent être formés à l'informatique, et non aux seuls logiciels Microsoft (d'où l'adoption dans les lycées de la région Bretagne)<br /> * du respect de la loi contre la vente liée et donc d'un gain de pouvoir d'achat substantiel pour nos citoyens, actuellement obligés de payer des licences logiciels lors de l'achat d'un ordinateur sans en connaitre le prix ni avoir conscience de l'existence d'autres solutions ....<br /> <br /> Aussi, je vous informe d'une initiative nationale lancée sur internet afin de connaitre les positions des divers candidats aux municipales sur ce sujet. Vous pourrez vous informer et éventuellement vous engager en signant le pacte disponible sur le site candidats.fr.<br /> <br /> En attendant de connaitre votre position sur ce sujet, je vous prie d'agréer l'expression de mes sincères salutations.
Répondre
F
Françoise Pelorce
04/03/2008 22:46
Je vous remercie d’aborder ce sujet. Vous avez raison de mettre l’accent sur l’importance que peuvent avoir, pour le citoyen, les choix faits au niveau des systèmes d’information.Concernant l’emploi des logiciels libres, j’adhère tout à fait à vos arguments. Mais je suis consciente aussi, que le changement d’un système existant propriétaire vers un système libre représente un coût important de migration et de formation.Notre projet municipal prévoit la mise à disposition de services en ligne pour les démarches administratives et le paiement des prestations : Pour cette réalisation, l’emploi de logiciels libre sera envisagé.Un autre sujet, concernant l’informatique, me tient particulièrement à cœur : il s’agit du vote électronique, que je ne mettrai jamais en œuvre dans la commune, afin de conserver la transparence et l’intégrité du vote des citoyens, et de préserver ainsi la démocratie.